Le trouble affectif saisonnier (TAS) : quand le froid se glisse jusque dans nos émotions
| L’automne, plus qu’une simple saison, marque souvent le retour d’une certaine lenteur, le soleil se lève plus tard, se couche plus tôt, et les journées s’habillent d’un manteau gris. Les arbres se dénudent, les paysages se calment, et dans ce silence, quelque chose en nous se met parfois à ralentir aussi. Pour certains, c’est une période de cocooning et de douceur, pour d’autres, c’est une traversée plus délicate, où l’énergie s’étiole, l’humeur s’assombrit, et la motivation semble s’évaporer avec la lumière. Ce phénomène, bien plus fréquent qu’on ne le croit, porte un nom, le trouble affectif saisonnier, ou TAS. | ![]() |
| Le trouble affectif saisonnier (TAS) est une forme de dépression cyclique liée au manque de lumière naturelle. Il survient chaque année, en général entre octobre et mars, quand les journées raccourcissent et que le corps reçoit moins de lumière solaire. Cette lumière n’a pourtant rien d’anodin, elle agit comme un chef d’orchestre biologique, régulant notre sommeil, notre humeur et même notre appétit. |
|
Lorsque les jours deviennent plus sombres, notre horloge interne, aussi appelée rythme circadien, se dérègle. Le cerveau produit alors davantage de mélatonine, l’hormone du sommeil, ce qui explique cette fatigue persistante et ce besoin de dormir plus longtemps. Dans le même temps, la production de sérotonine, l’hormone du bien-être, diminue, ce qui altère la motivation et l’équilibre émotionnel. Résultat, notre énergie baisse, notre humeur se ternit, et la grisaille extérieure semble peu à peu s’installer à l’intérieur. En clair, sans soleil, on passe en mode économie d’énergie, un peu comme un organisme qui attend le printemps pour redémarrer.
|
|
Le TAS ne frappe pas du jour au lendemain, il s’installe doucement, presque imperceptiblement. On commence à se sentir plus lourd, moins motivé. Le matin devient un combat, la journée un effort. On dort plus, mais le repos ne vient pas. Les activités qui d’ordinaire nous plaisent perdent de leur saveur, et l’envie de sortir, de voir du monde ou de créer s’efface peu à peu. Parfois, le corps lui aussi se manifeste, avec des envies accrues de sucre et de féculents, une fatigue persistante, une baisse de libido, une hypersensibilité émotionnelle ou encore des difficultés de concentration. Chez certaines personnes, cette mélancolie saisonnière reste légère, un simple coup de mou d’hiver, mais chez d’autres, elle devient plus profonde, s’apparentant à une dépression saisonnière qui demande une attention particulière.
|
![]() |
Notre organisme est bien plus sensible à la lumière qu’on ne l’imagine, elle influence directement notre cerveau via l’hypothalamus, zone clé qui régule le sommeil, les hormones et les émotions. Quand la lumière baisse, tout notre système biologique ralentit. Le problème, c’est que notre mode de vie moderne, bureaux fermés, écrans lumineux, peu de sorties, accentue encore cette coupure avec la lumière naturelle. Ajoute à cela le froid, la baisse des activités sociales, le manque de mouvement et une alimentation souvent plus riche, et le corps entre dans un cycle de lenteur, il dépense moins, se replie plus, et le moral suit ce rythme ralenti. Mais il ne faut pas oublier que cette phase, bien que difficile, est naturelle, notre corps, comme la nature, a besoin de repos, d’introspection, de lenteur. Le tout est d’apprendre à écouter ces signaux sans se laisser submerger. |
|
Heureusement, il existe de nombreuses façons simples et naturelles d’adoucir cette période. Tout commence par un mot-clé, la lumière. Même quelques minutes d’exposition quotidienne à la lumière du jour peuvent suffire à stimuler la production de sérotonine. Une balade matinale, un café au bord de la fenêtre, ou simplement ouvrir les volets dès le lever peuvent faire la différence. Pour les personnes très sensibles à la baisse de luminosité, la luminothérapie peut être un vrai allié, s’exposer chaque matin environ vingt à trente minutes devant une lampe spéciale aide à recalibrer l’horloge biologique et à réguler l’humeur.
|
|
La lumière, c’est l’étincelle, mais pour ranimer la flamme, le corps a aussi besoin de carburant. Une alimentation vivante, riche en vitamine D, magnésium, oméga-3 et aliments frais soutient naturellement le moral. Le poisson gras, les oléagineux, les légumineuses ou encore les fruits colorés apportent de la vitalité et de la chaleur intérieure. Le mouvement, même léger, joue également un rôle majeur, une marche quotidienne, du yoga ou quelques étirements réveillent la circulation et libèrent des endorphines, les hormones du bien-être. Et puis, il y a tout ce qui nourrit l’esprit, les moments de douceur, les rituels apaisants, la musique, les échanges sincères, car l’hiver, plus que jamais, on a besoin de chaleur humaine.
|
|
Parce que le TAS ne touche pas seulement le corps mais aussi le cœur, il est précieux de prendre soin de son équilibre émotionnel. C’est là que certaines approches naturelles trouvent toute leur place. Les fleurs de Bach, par exemple, peuvent accompagner ce passage en douceur. Elles ne suppriment pas les émotions, mais aident à les reconnaître et à les traverser avec plus de sérénité. Des mélanges comme Mélancolie peuvent soutenir les moments de tristesse, tandis que Vitalité aide à retrouver un peu d’élan quand tout semble figé.
|
|
Elles sont l'une des nombreuses portes possibles, la méditation, la respiration consciente, les bains chauds, l’aromathérapie, notamment avec les huiles essentielles, de lavande ou d’ylang-ylang, ou encore les plantes comme le ginseng peuvent, elles aussi, aider à retrouver équilibre et ancrage. L’essentiel n’est pas de tout faire, mais de trouver ce qui apaise et nourrit vraiment.
|
| Apprendre à écouter son corps, c’est aussi accepter son besoin de ralentir. L’hiver n’est pas une punition, c’est une invitation au recentrage. Et peut-être qu’au lieu de lutter contre cette baisse d’énergie, on pourrait simplement l’accueillir comme une respiration, un moment pour soi. Créer des rituels lumineux, une bougie le matin, un moment de lecture au calme, un repas coloré, une promenade dans le froid, peut transformer ce qui semblait sombre en un espace de douceur. Parce qu’au fond, la lumière finit toujours par revenir, à l’extérieur comme à l’intérieur. | ![]() |
| « Même la nuit la plus sombre prendra fin, et le soleil se lèvera. » — Victor Hugo |
Angélique, notre spécialiste en Fleurs de Bach, Aromathérapie et en Micro nutrition vous aide. N’hésitez pas à consulter notre site internet pour trouver le produit adapté à vos besoins.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Conseil fleur de Bach ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé.





Laissez un commentaire
Connectez-vous pour publier des commentaires